La seconde (et dernière) partie du magnifique documentaire "Elvis The Searcher" n'est vraiment pas un épisode pour devenir joyeux… les films, la (très) mauvaise direction du Colonel Parker (enfin cet homme reçoit la critique qu'il mérite), mais le document montre aussi de belles choses comme le formidable Comeback (1968), des shows parfaits (1969-1970) et puis il y a Elvis qui, au fur et à mesure que les seventies passent, lui-même ne voit plus où aller. Après le service militaire d'Elvis, Parker ne voyait qu'une chose: l'argent qu'il pouvait gagner avec de mauvais contrats, avec les compagnies de cinéma et des compositeurs médiocres. Bien que nous le sussions et que nous ne l'attendions pas, le documentaire n'a pas de happy end. Mais la chanson "If I Can Dream" était quand même une très belle note pour la fin. Pour clôturer, le tout était une très belle et honnête vue sur la vie solitaire d'un grand artiste, chanteur et homme qui nous a touché au cœur. Nous savons tous que cela aurait pu être encore plus intense, encore plus beau. Hélas, lorsqu'on se trouve à une telle hauteur, on s'y trouve tout seul… très seul… Il n'y a et restera qu'un seul et unique Elvis.
|